Provinces ecclésiastiques

Si à l'origine l'Église de la Lumière pouvait se targuer d'administrer rigoureusement la vie spirituelle de l'ensemble des Hommes des Royaumes de l'Est, le déclin successif de chacun des ces royaumes n'a bien sûr pas manqué de compromettre très largement cet état de fait.

L'Église coordonne certes différentes missions de par le monde, allant des missionnaires aux prêtres et paladins intégrés aux armées, mais son véritable domaine d'influence actuel se limite dans les faits au seul Royaume de Hurlevent.

Centralisé et sous la houlette des magistrats, le pouvoir temporel échappe largement à l'institution. Toutefois, ses ressources foncières et mobilières ne sont absolument pas négligeables : en effet, l'Église s'assure une certaine indépendance financière, chose à contraster toutefois : elle dépense beaucoup, aussi bien pour l'éducation, l'aumône, les bonnes œuvres, que pour la rétribution de ses membres et l'entretien de ses nombreux édifices.

Le Royaume compte un archidiocèse ainsi que trois diocèses, eux-même séparés en différentes paroisses, et émaillés de quelques communautés religieuses de clercs réguliers, à l'image des moines de l'Abbaye de Comté-du-Nord.

Hurlevent et la forêt d'Elwynn sont considérées comme le siège de l'Archevêque, et à défaut, du Conseil des évêques, réuni collégialement de façon régulière, seul à même de décider en l'absence du Patriarche.

La Marche de l'Ouest et les Carmines sont les deux autres diocèses majeurs du royaume, où l'Église s'affaire surtout à aider les indigents, hélas cruellement limitée en action par le pouvoir implacable du Roi, et le laisser-aller délétère sur ces régions, depuis l'achèvement de la campagne du Norfendre, atrocement coûteuse pour le Royaume.

Le troisième et dernier diocèse n'est compté qu'à titre de "mémoire". En effet, le Bois de la Pénombre ne compte plus aucune réelle organisation ecclésiastique, et les récents événements liés à la trahison des Bouclenoires enterre pour l'heure tout espoir de rédemption.