Eglise de Hurlevent
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Procès de l'Eglise contre Gaelion A. Leonem

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Procès de l'Eglise contre Gaelion A. Leonem Empty Procès de l'Eglise contre Gaelion A. Leonem

Message par Archiviste Lun 4 Mai 2020 - 3:41

-Datant du 23/03/39, placé aux archives, dans un coffre dont seuls quelque personnes ont la clé, voué à sombrer dans l'oubli.


Procès Eglise de la Lumière représentée par Monseigneur Bonefoy évêque de Hurlevent contre le Paladin Gaelion A.Leonem pour :
Trahison et Reniement des valeurs de la Sainte, et manquement au serment de paladin.



Composition du tribunal :

Juge(s) :

Monseigneur Bonefoy Eudes
Répurgateur Aube-Cendre Isador
Prêtresse Darcy Mahaut

Procureur :

Père Amur Théodore

Avocate de la défense :

Dame Aryl Amond

Témoins :

Prêtresse Churchawrd Meridéa
Père Brunnus
Seigneur Murnol Arterius
Protectrice Victoria Von Pelt
Comte Blackwind Bradwyr

Spectateurs :

Forte influence ainsi à noter la présence du Chancelier Walter dans la salle.

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Rappel des règles de la tenue du procès par Monseigneur Bonefoy, que je cite :

“ Je vous remercie de votre présence, à tous. Je n'ai pas pu tous vous saluer, c'est désormais chose faite. Il ne me reste plus qu'à définir quelques règles. Le large public d'amis de la Lumière qui sont venus assister au procès ce soir, nous oblige à imposer des consignes très strictes. Je vous demanderais donc d'observer un silence complet. Et de ne vous exprimer que si vous y êtes invités. Les portes sont désormais closes, et nous ne souffrirons pas d'invités en retard. “

Début du procès :

Procureur : Monsieur Leonem, ici présent, est accusé de, je cite, Trahison et Reniement des valeurs de la Sainte, et manquement au serment de paladin.
Juge bonefoy : Monsieur Leonem, veuillez nous indiquer quelle défense souhaitez vous plaider, ainsi que qui sera votre avocat. Vous avez le droit de vous exprimer, et vous seul, à l'occasion d'une déclaration préliminaire aux débats.
Leonem G. : Je plaide non-coupable. Mon avocate seras Dame Aryl Amond. Ici présente.
Le juge bonefoy rappelle au Seigneur Arterius Murnol de se replacer dans le public n’ayant pas sa place aux côtés de Messire Gaelion A.Leonem.
Juge Bonefoy : Vous avez une déclaration à faire ? C'est un droit et non un devoir.
Leonem G. : La Lumière est avec moi.
Le juge Bonefoy demande au procureur d’exposer les faits :
Procureur : Sur témoignage de votre ancien subordonné Nickolas Jefferson, des preuves de votre implication dans la livraison d'hérétiques et de déserteurs à la Croisade Écarlate ont été découvertes.
Le juge Bonefoy coupe alors le procureur dans son énumération des faits.
Juge Bonefoy : Je tenais à ce que ce soit clairement redit. De la même manière que pour le procès de Monsieur Jefferson, nous n'avons pas vocation à juger de manière militaire ou stratégique le choix de rapprochement avec la Croisade Écarlate. Qui ont été fait par cette unité. Bien, bien, poursuivez, et navré de vous avoir interrompu
Procureur : Très juste. Comme dit dans les chefs d'accusation, il est reproché à Monsieur Leonem la transgression de ses principes de paladins, notamment en livrant ces "Hérétiques" et déserteurs à la Croisade Écarlate, dont nous connaissons tous, je pense, les méthodes. La Soeur Churchward est appelée à la barre.
La Soeur Churchward jure alors de dire toute la vérité rien que la vérité sur la Lumière.
Procureur : Soeur Churchward, pouvez-vous nous rappeler ce qu'avait plaidé Monsieur Jefferson à son procès ?
Soeur Churchward : Bien sur. Monsieur Jefferson à plaidé non coupable aux accusations portées contre lui. Il affirmait avoir obéis aux ordres de Monsieur Leonem.
Le procureur n’ayant plus de question au témoins les juges posent les leurs.
Juge Bonefoy : Les Ordres qui consistaient à livrer des déserteurs et hérétiques ?
Soeur Churchward : C'est bien ça. Il s'agissait d'un accord conclu entre sa hiérarchie et un dirigeant écarlate local.
Juge Bonefoy : Bien. Je vous remercie de votre coopération. C'est important que les choses soient bien précisées, pour le procès verbal de cette séance.
Objection de l’avocate : Jefferson n'a jamais affirmé avoir obéi aux ordres de Gaelion Leonem, simplement qu'il avait été informé après la livraison des déserteurs. Le commandant en charge à l'époque était un dénommé Elardogan.
Le témoin demande alors d'apporter précision sur ses dires, accordé par le Juge Bonefoy.
Soeur Churchward : Les documents apportés par le procureur mettaient en cause Gaelion Leonem. Monsieur Jefferson n'a pas apporté démentis ce fait. Mon travail consistait à rapporter les propos de Monsieur Jefferson. Rien de plus.
Avocate : Quel travail ?
Soeur Churchward : C'est une expression. Je parle de mon intervention ici.
Interruption du juge Aube-Cendre.
Juge Aube-Cendre : Le contrendu qui a été fait lors du procès de Jefferson explique clairement qui a agit sous les ordres de ses supérieurs ainsi que de ceux du Frère Leonem. Ceci servant de preuve, votre objection est donc rejetée. Avez-vous autre chose à dire?
Avocate : Il est clairement indiqué dans ce même compte rendu que sir Leonem à été informé des faits APRÈS ceux-ci. De fait, il ne pouvait donc intervenir sur ce qui s'était déjà produit.
Soeur Churchward : Monsieur Jefferson a agit, selon ses dires, de "son propre chef" en raccord avec les ordres donnés. Il n'a pas demandé de permission à sa hiérarchie car les ordres étaient clair.
Juge Bonefoy : Oui, je tiens à rappeler une chose, pour éclaircir ces faits. Monsieur Jefferson était hésitant, pour commencer. Visiblement, il n'était pas sur de cette information, dans la mesure où il a préféré se rétracter lorsque le procureur a cité l'accusé Leonem lui - même, dans sa déclaration au Pair Carter et à...moi même, je cite : "Pourtant, Gaelion Leonem a affirmé vous avoir envoyé, dans ses déclarations à Monseigneur Bonefoy. Je cite. Jefferson c'est portait volontaire pour la capturer et la ramenée à la Croisade pour y être jugé, il semblait logique pour moi que son ancien ordre qui se charge de son jugement."
Objection de l’avocate, signalant à Monseigneur Bonefoy qu’il est juge de ce procès et que c’est au procureur de rappeler ceci, rejeté par le Juge Bonefoy signalant qu’il explique pourquoi l’objection est rejetée.
Procureur : Je tiens à dire que ce que le Père Bonefoy vient de rappeler, je comptais moi-même le rappeler. En ce sens, il m'a simplement précédé. Mais cet élément n'est pas pour autant négligeable.
Juge Bonefoy : Dorénavant, c'est vous, Monsieur le Procureur, qui lirez ce compte rendu pour rappeler qu'on ne peut pas objecter les dires écrits.
Le témoin rejoint alors le banc du public et le procureur cite alors des faits :
Procureur : Et bien, oui, nous avons un témoignage...De Monsieur Leonem. Ce qu'il a dit, au Père Carter et à l'Évêque Bonefoy : " Jefferson c'est portait volontaire pour la capturer et la ramenée la Croisade pour y être jugé, il semblait logique pour moi que ce soit son ancien ordre qui se charge de son jugement “. Cela démontre bien que Monsieur Leonem était au courant, qu'il y avait bien une chaîne hiérarchique précise, et que même s'il n'a pas donné d'ordre, il restait Paladin, et aurait pu s'y opposer.
Leonem G.signale que les faits sont faux, le Juge Aube-Cendre signale alors qu’il ne peut mentir car il a prêté serment devant la Lumière, le Procureur demande si il remanie son témoignage, Leonem G. signale que seul l’évêque était présent. Objection de l’avocate de la défense.
Avocate : Cette preuve ne saurait être considérée par ce procès, celle-ci provenant d'un juge, car celui-ci doit se montrer impartial. A moins que le père Bonefoy ne se retire du jury.
Juge Bonefoy : Je confirme l'objection de Monsieur Leonem. Effectivement, il s'agit d'une confusion, le Pair Carter était présent uniquement sur l'audition de Monsieur Jefferson. Néanmoins, niez vous avoir prononcé ces mots, Monsieur Leonem ? Niez vous l'avoir dit, sous le regard de la Sainte Lumière ?
Leonem G. : Je ne le nie pas.
Juge Bonefoy : L'objection est acceptée. Il est vrai que l'agression aujourd'hui, par deux pirates, du Pair Carter m'a obligé à prendre sa place, ce que je ne souhaitais en aucun cas.
Parole à l’avocate de la défense qui appelle Leonem G. à la barre.
Avocate : Reconnaissez-vous toutes les personnes autours de cette table, procureurs comme juges ?
Leonem G. : En effet, hormis le procureur Amur.
Avocate : Êtes-vous en mesure de confirmer que chacun d'entre eux est membre de l'Église de la Lumière ?
Leonem G. : J'affirme.
Avocate : Monsieur le procureur, messieurs dames du jury, confirmez-vous ?
Juge Bonefoy : Au lieu d'enfoncer des portes ouvertes, venez en aux faits.
Juge Darcy : En effet, Dame, je ne connais pas Monsieur le Procureur.
Avocate : J'y viens, votre honneur. Sir Leonem, à qui répondiez-vous lors des faits ?
Leonem G. : Elardogan Bennington.
Objection du Procureur le Juge Bonefoy demande que l’avocate finisse sa démonstration.
Avocate : Sir Leonem, à cette époque, vous étiez membre de la croisade d'argent ?
Leonem G. : Oui en effet.
Avocate : L'Église de la Lumière Sacrée étant affiliée à l'Alliance depuis sa création, et la Croisade d'Argent étant un ordre militaire neutre, vous ne pouviez donc être à la fois croisé et paladin de l'église. Qui plus est, Elardogan Bennington était votre commandant à l'époque, Confirmez-vous qu'il a noué des accords avec une branche de croisés écarlates ?
Leonem G. : Je le confirme.
Procureur : Le jugement ici présent porte sur la conduite morale et spirituel de Monsieur Leonem en tant que Paladin, et le fait qu'il fut à l'époque membre de la Croisade d'Argent n'influe en rien sur le déroulement du procès, car être dans cet ordre ne change pas les préceptes d'un Paladin. Autant tout de suite dire qu'Arthas Menethil était innocent car sous les ordres du Fléau. Le moral et spirituel n'a rien à voir avec l'affiliation.
Juge Bonefoy : Objection accordée. La juridiction des tribunaux d'Église, par sa nature spirituelle, échappe à toute considération temporelle.
Avocate : Je ne dis pas le contraire, monsieur le procureur, ce n'est pas là le sujet de mon propos, si vous voulez bien me laisser continuer.
Juge Bonefoy : Mais poursuivez.
Leonem G. : J'étais un Croisé.
Avocate : Affirmez-vous que vous n'aviez pas prononcer vos voeux auprès de l'église de la Lumière au moment des faits ?
Leonem G. : J'affirme avec certitude.
Avocate : Sir Leonem, quand avez-vous prononcer vos voeux ?
Leonem G. : Lorsque j'ai quitté la Croisade d'Argent. En Rejoignant l'Alliance et l'église. Par la suite.
Avocate : Vous ne pouvez donc être accusé d'avoir trahi vos principes ecclésiastiques puisque vous ne les suivez pas encore à l'époque. Est-ce là ce que vous affirmez ?
Leonem G. : Je l'affirme.
Avocate : Vous ne pouvez donc être accusé d'avoir trahi vos principes ecclésiastiques puisque vous ne les suivez pas encore à l'époque. Est-ce là ce que vous affirmez ?
Leonem G. : Je l'affirme.
Avocate : Vos actes ne peuvent donc être jugés que par un procès d'ordre militaire tenu par l'ordre auquel vous apparteniez à l'époque.
Juge Aube-Cendre : Sire Leonem, seriez-vous en train de jurer sur la Lumière que vous n'aviez pas rejoint l'Alliance un certain temps et avoir prononcé vos voeux avant de retourner au seins de cette même croisade?
Avocate : Objection ! l s'agit d'un procès d'ordre spirituel, comme vous l'avez souligné, de fait, ayant affirmé n'avoir prononcé ses faits après avoir quitté la croisade, il ne pourrait être accusé que sur le plan militaire, et ce par les autorités de l'alliance, pas de l'église. Ceci étant dit, les faits s'étant produits auprès de la croisade d'argent, c'est à la croisade d'argent de juger ces actes s'ils se montrent avérés.
Juge Bonefoy : Cela n'empêche pas Monsieur Leonem de répondre à la question, si ?
Avocate : En ce cas je demanderais à ce que la question soit reformulée pour éviter toute ambiguïté.
Juge Bonefoy : Objection rejetée. Le jury est souverain. Sire Leonem, nous vous écoutons.
Leonem G. : J'étais dans la croisade d'argent, je l'ai quitté un temps mais je n'ai nullement prêté serment ! J'ai formulé mes voeux une fois que j'ai quitté pleinement et définitivement la croisade pour rejoindre l'alliance et l'église. Cette réponse vous convient ?
Juge Aube-Cendre : Votre réponse sera prise en considération sire Leonem.
Juge Bonefoy : Qu'avez vous fait avant cette affectation dans la Croisade d'Argent ?
Leonem G. : J'étais l'écuyer de mon père. Aslan Godrik Leonem. Ancien Sergent et chevalier de l'armée de Hurlevent.
Juge Bonefoy : Monsieur le Procureur. Disposez vous, dans vos documents, du Certificat d'Authentification de Monsieur Leonem ? D'Identification, pardon. Lisez le à la Cour, je vous prie.
Procureur: "Anciennes affectations : An 11 à 13 : Ecuyer d'Aslan Godrik Leonem.An 13 à 24 : Achevé sa formation de Paladin et rejoint l'Aube d'Argent.An 24 à 26 : Envoyé au front en Outreterre. An 26 à 27 : A Rejoint la Croisade d'Argent sous le Commandement de Tirion Fordring et combattu lors de la troisième Guerre contre le Roi Liche jusqu'à sa défaite.An 26 à 32 : Promu au Grade de Commandant d'une unité "de la Croisade d'Argent. Aura apporté le soutien de la Croisade d'Argent lors du cataclysm de la Horde de Fer, y compris en Norfendre en luttant contre le reste du Fléau.. "An 32 à 35 : Aura combattu une dernière fois en tant que Commandant de la Croisade d'Argent après la mort de Fordring, puis il aura rejoint les forces de l'Alliance. An 35 à 36 : à Rejoint le combat sur Argus, ce faisant affecté dans l'armée de la lumière sous les ordres du Maître-Lame Telaamon qui lui offras une formation sur les voies du combat sacrée sancteforge. Ainsi que la Victoire contre la Légion Ardente.An 37 à 38 : Rejoint la Main d'Argent ainsi que la guerre contre la Horde de Sylvanas. Et juste après, "Je Jure sur l'Honneur la conformité des informations présents dans mon certificats ." Entre l'an 26, et l'an 32, vous avez quittés la Croisade d'Argent et avez été intronisés Paladin de l'Église de la Lumière au sein de l'ordre de Malleus. Pourtant, cette information n'est pas présente sur votre certificat. Dites-moi, serait-ce un oubli ? Ou un Parjure ? D'autant que toutes ces informations proviennent directement des archives de l'Église.
Avocate : Objection. Rien n'indique formellement qu'il ait prêté serment lorsqu'il a achevé sa formation de paladin, qui plus est, cette soit disant appartenance à cet "ordre de Malleus" n'ayant aucun appui concret, la présence d'un témoin serait un minimum afin de pouvoir considérer ceci comme étant une preuve. Dans le cas contraire, cela ne saurait être retenu contre sir Leonem.
Juge Bonefoy : Donc nous avons un paladin qui n'a pas prêté de serment. C'est bien cela ce que vous défendez ?
Avocate : C'est faux, votre honneur. Terminer une formation ne veut pas dire qu'il à prononcé ses voeux, de fait, il n'était pas paladin à ce moment là. Qui plus est, il à affirmé avoir prêté serment après avoir quitté la croisade d'argent.
Juge Bonefoy : Ce n'était pas une affirmation. Je vous remercie pour cette précision quand à la défense que vous prônez.
Procureur : Nous avons ici, sur deux lettres, la preuve que vous recherchez quant à l'appartenance de Sire Leonem à l'Ordo Malleus, décrivant "Trois personnes rattachées à votre ordre au Bois de la Pénombre", "A l'heure actuelle, il ne me reste donc que Sire Gaelion." Nous pouvons vous faire passer les lettres, si vous désirez les consulter. Celles-ci sont authentiques, et sont issues de la correspondance entre cet ordre, auquel appartenait Monsieur Leonem, et des combattants des Bois de la Pénombre.

Preuves :
Procès de l'Eglise contre Gaelion A. Leonem Wowscrnshot_032319_235526-55f278a

Avocate : Il n'est hélas indiqué nul part dans ces lettres que vous avez formellement appartenu à l'ordre de Malleus, aussi ma question est la suivante : avez-vous appartenu à ce groupe ? Si oui, avez-vous prêté vos serment de paladin auprès d'eux ?
Leonem G. : J'ai fait partie de cet ordre durant une courte période.
Avocate : Avez-vous prêté serment en tant que paladin auprès de cet ordre ?
Leonem G. : Le Répurgateur nous avez intronisé. (Cf: Juge Aube-Cendre) Mais je n'ai pas prêté serment.
Avocate : Sire Leonem, parlez-nous de l'ordre Malleus : était-il rattaché à l'alliance, à l'église ou aux deux d'une quelconque façon ? Sire Leonem, parlez-nous de l'ordre Malleus : était-il rattaché à l'alliance, à l'église ou aux deux d'une quelconque façon ?
Leonem G. : Les deux d'une quelconque façon.
Avocate : De quelle façon ?
Leonem G. : Un Ordre allié militaire et religieux.
Avocate : Vous avez affirmé que l'un des juges ici présent en a fait partie.
Leonem G. : Oui. Le répurgateur Isador Aube-cendre.
Avocate : Contestez-vous les propos de Gaelion, votre honneur ?
Juge Aube-Cendre : Je ne le conteste pas, j'y apporterais ceci étant dit des précisions. L'Ordo Malleus étant bien un Ordre militaire et religieux. C'était un sous-Ordre à celui des Paladins de l'Église de la Lumière qui officiait lors de temps trouble à Hurlevent. Je l'ai bien intronisé dans mon Ordre lorsque son ancienne unité au seins de la Croisade d'Argent fût défaite. Il fût donc bien rattaché à l'Eglise comme Paladin.
Avocate : Le fait que vous ayez vous-même décidé que sire Leonem soit un paladin n'en fait pas un du fait qu'il n'ait pas prêté serment. Monsieur le procureur. Comment êtes-vous entré en possession de ces lettres ?
Procureur : Elles faisaient partis des archives de l'Église.
Avocate : Et comment ces documents sont-ils arrivés en possession de l'église ?
Procureur : Comme nous avons pu le préciser, l'Ordo Malleus était un sous-ordre de l'Église. Tous ses membres intronisés étaient membres de l'Église, et la servaient, il est tout naturel que ces documents arrivent en possession de l'Église. J'aimerai d'ailleurs pour confirmer mes dires appeler le Père Brunnus à la barre.
Avocate : En effet. Cependant ceux-ci ayant été en la possession de l'Ordo Malleus, ils ont bien dû être détenu par un responsable dudit Ordo avant d'avoir été remis à l'église.
Le Père Brunnus est appelé à la barre jurant de dire toute la vérité sur la Lumière.
Procureur : Confirmez-vous votre position de Secrétaire du Conseil des Évêques, et que vous possédez donc un accès aux archives, aux registres, et à tout document administratif de l'Église ?
Père Brunnus : C'est exact je tiens en particulier le registre de l'Église où tous les membres de notre église sont répertoriés.
Procureur : Confirmez-vous l'intronisation de Monsieur Leonem en tant que Paladin pendant son service dans l'Ordo Malleus, et son rattachement donc, de facto, à l'Église de la Lumière, en tant que Paladin ?
Objection de l’avocate de la défense, refusée par le Juge bonefoy demandant le temps de la réponse.
Père Brunnus : Le paladin Gaelion Leone a bien son nom inscrit sur le registre et donc a été ordonnée. Cela lui a permis notamment de participer au conclave de notre église
Procureur : Conclave auquel il a voté ? Ce qui implique donc obligatoirement qu'il fut ordonné ?
Père Brunnus : Seul les paladins et prêtres ordonnés pouvaient y participer.
Procureur : Merci, Père Brunnus. Je n'ai plus de questions.
Avocate : Père Brunnus. Qui à pris le soin de vérifier que sire Leonem ici présent était bel et bien paladin au moment du conclave ?
Père Brunnus : J'étais en charge du conclave et notre frère était avec nous.
Juge Bonefoy : Vous voulez dire qu'il s'est parjuré à cette époque ?
Avocate : Parjuré ? Que de mots forts … Il n'a jamais été mention de parjure, votre honneur.
Interruption de Monsieur Milloin disant que Monseigneur Bonefoy ne pouvait s’en cesse interrompre étant juge, avertissement à celui ci de par du Juge Aube-Cendre.
Avocate: Père Brunnus, avez-vous personnellement pris le soin de vérifier l'appartenance à l'église de sire Leonem au moment du conclave. Répondez simplement.
Procureur : Nous pouvons considérer que le mensonge sur les activités de Monsieur Leonem, et ce alors même qu'il a juré de dire toute la vérité, en tentant de dissimuler son ordination, peut-être un parjure.
Père Brunnus : Pour pouvoir participer et voter au conclave chaque paladin et prêtre devait s'y inscrire et être sur le registre de l'Église.
Avocate : Sire Leonem, vous êtes-vous inscrit au conclave et vous êtes enregistré au registre ? Au moment du conclave, j'entends.
Leonem G. : Non.
Avocate : L'église à donc pu laisser entrer au conclave des individus non assermentés et les ont laissé voter.
Père Brunnus : Pardon mon frère mais vous a fait parti du conclave et y avez voté.
Avocate : Disposez-vous du registre permettant de prouver votre affirmation, Père Brunnus ?
Père Brunnus : Bien Sûr... Le registre est à la cathédrale.
Avocate : Ce registre a-t-il été écrit avant ou après le conclave ?
Leonem G. : J'ai simplement assurer la sécurité par la demande du père brunnus.
Père Brunnus : Il est constamment mis à jour. Mon frère la sécurité était assuré par la garde.
Leonem G.: Faux. Aucun garde était présent. Vous avez fait la demande auprès de moi et mes croisés !
Avocate : Sire Leonem, affirmez-vous que vous faisiez encore partie de la croisade d'argent au moment du conclave ?
Leonem G. : En effet, mais il fut au final décider que la garde assurerait la sécurité. Et vous avez participer au vote.
Juge Bonefoy : Monsieur Leonem. Je crois que vous faites fausse route, sur ce sujet.
Père Brunnus : En effet, mais il fut au final décider que la garde assurerait la sécurité. Et vous avez participer au vote.
Avocate : En tant que croisé, il n'était donc pas assermenté auprès de l'église de la Lumière au moment du conclave. J'aimerais appeler le seigneur Arterius Murnol à la barre.
Procureur : Nous avons déjà vus que Monsieur Leonem était assermenté et ce depuis son service dans l'Ordo Malleus.
Avocate : Il n'a pas prêté serment, de fait, il n'était pas assermenté. Et quand bien même, après avoir quitté l'ordo Malleus, ce serment n'était plus valable. En plus d'inexistant. Seigneur Murnol, vous étiez présent au Conclave.
Seigneur Murnol : Affirmatif.
Procureur : Vous déformez là toute la dimension de parjure présente dans cette affaire, c'est une honte…
Avocate : Vous y étiez en tant que paladin de l'église de la Lumière, et commandant de la main de Lordearon.
Juge Bonefoy : Monsieur le Procureur, taisez vous.
Seigneur Murnol : Affirmatif. Toutefois.
Avocate : Répondez simplement aux questions, seigneur Murnol. Pouvez-vous nous indiquer qui s'est assuré de la sécurité au sein du conclave ?
Seigneur Murnol : Gaelion Leonem et ses hommes assuraient la sécurité du conclave.
Avocate : Disposez-vous de d'avantage de témoins pouvant corroborer vos dires ?
Seigneur Murnol : Je ne m'en rappelle pas, nombre de paladins et prêtre étaient présents.
Avocate : Pouvez-vous en citer ne serait-ce que quelques uns ?
Seigneur Murnol : Vous avez votre réponse.
Avocate : Ce sera tout, seigneur Murnol, j'aimerais amener dame Von Pelt à la barre.
Juge Bonefoy : Faites donc.
La Protectrice Victoria Von Pelt jure de dire toute la vérité rien que la vérité sur la Lumière.
Avocate : Dame Von Pelt, pouvez-vous confirmer les propos de sire Leonem, ainsi que le témoignage du seigneur Murnol ?
Von Pelt V. : Lors du conclave j'ai participé au premier soir des débats et c'est bien la Main de la Rédemption qui assurait la sécurité.
Avocate : Je vous remercie, dame Von Pelt. A ce sujet j'aimerais ajouter que le Père Brunnus est arrivé en retard, alors que votre honneur avait précisé que nous ne souffririons d'aucun retard.
Procureur : Êtes-vous tant à court d'arguments que vous devez vous en prendre à la ponctualité d'un intervenant ?
Avocate : Il me semble que cela signe une déconvenue, en plus du fait que son témoignage semble lourdement erroné, comme le soutiennent deux témoins de l'assemblée.
Juge Bonefoy : Et je prends également note de celle du procureur. *sourit* Mais vous avez raison, les règles sont les règles.
Avocate : Et vous êtes à ce point à court de charges contre mon client que vous attaquez ma personne de façon impertinente ? Tenez-en vous au procès, monsieur le procureur, je vous remercie. Dame Von Pelt. J'aimerais revenir sur un point précédemment abordé. Vous étiez la greffière lors du procès de Jefferson, est-ce exact ?
Von Pelt V. : J'ai pris note de tout le procès, en effet.
Avocate : Pouvez-vous confirmer que Jefferson à expliqué n'avoir prévenu sire Leonem de la livraison de la déserteuse que le lendemain des faits, et que les ordres auxquels il obéissait venait du commandant Elardogan Bennington ? Je vous rappelle que vous êtes sous serment.
Von Pelt V. : C'est ce qui a été énoncé par le Chevalier-Capitaine Nickolas Jefferson sauf qu'il a stipulait que c'était Gaelion A.Leonem son Commandant, il n'a pas fait mention du Commandant Elardogan Bennington.
Avocate : Il semble que ce procès ne désirant pas de retardataire s'avère être une activité touristique ...
Juge Bonefoy : Je proclame une suspension de séance de quelques minutes. Nous allons nous retirer un instant pour délibérer sur les arguments énoncés par la défense, arguant de la nullité du procès. Frère Aube - Cendre, Soeur Darcy, avec moi. Soeur Von Pelt, vous avez à charge d'assurer qu'aucun témoin précédemment cité ne soit approché par la Défense ou par Monsieur le Procureur.
La délibération a lieu en huis clos entre les juges, des charges sont ajoutés je les cite par avance développant ensuite les échanges ayant donnés cours à cette décision :

Parjure de Messire A.Leonem Gaelion.


Juge Bonefoy : Il a été décidé par la Cour, à l'unanimité, de ne pas abandonner les charges contre Monsieur Leonem, et de ne pas déclarer l'incapacité de ce tribunal dans cette affaire. Liberté est donnée à Monsieur le Procureur d'ajouter les charges de parjure à son réquisitoire. Reprenons. La parole est à Madame l'Avocat de la Défense. Pouvez vous commencer à nous expliquer pourquoi votre accusé plaide non - coupable, désormais ?
Brouhaha dans la salle suite aux désaccord du public au propos du juge Bonefoy seul le Seigneur Murnol est rappelé à l’ordre par le juge Aube-Cendre.
Procureur : Je retiens la charge de parjure. Celle-ci est pertinente, et tout à fait fondée. Celle-ci sera ajoutée aux charges.
Avocate : Développez.
Procureur : Nous avons déjà développés, et avons déjà prouvés que Monsieur Gaelion avait dissimulé son serment prêté sous l'Ordo Malleus. Étant Intronisé sous l'Ordo Malleus, il a donc prononcé serment, ayant menti sur ce point, il se parjure. devant les autorités de l'Église. La charge de parjure est donc retenue. Maintenant cessez de nous faire perdre du temps, nous en avons déjà suffisamment perdus, et continuons cette procédure.
L’avocate a chuchoté : Mais enfin.. un paladin ordonné mais qui n'est pas paladin ? Et il faut justifier le parjure ?
Juge Bonefoy : Bon. Maintenant que l'on a épuisé tous les biais pour dire à quel point ce Tribunal était incompétent pour juger Monsieur Leonem. Pouvez vous commencer à expliquer pourquoi il plaide non - coupable ? Madame l'Avocat de la Défense, la parole est à vous. : Si vous avez d'autres éléments, bien sur.
Avocate : La définition d'un parjure étant la violation d'un serment, il ne peut être retenue la charge de parjure contre mon client. Gaelion n'a pas prêté serment auprès de l'ordre Malleus, il a été désigné.
Juge bonefoy : Bien, point suivant. La Cour jugera de cette défense concernant la Charge de Parjure.
Avocate : S'il n'y a pas de serment à tromper, il ne peut y avoir de parjure
Juge Bonefoy : Avez vous d'autres éléments à nous apporter, Madame l'Avocate ?
Avocate : Je tiens à soulever un dernier point. Si mon client a effectivement parjuré, de toute façon, cela signifie qu'il n'a pas fait partie de l'église. Aussi, cela signifie qu'il n'a pas pu trahir le moindre voeu.
Leonem G. : J'ai quelque chose à remettre également.
Avocate : Aussi, le maintien de la charge de parjure signe l'abandon des autres. Souhaitez-vous maintenir les charges, monsieur le procureur ?
Procureur : Apprenez vos définitions, madame l'Avocate, pardonnez cette interruption, mais vous ne pouvez sortir des énormités de la sorte, toutes les charges sont maintenues, votre argumentaire est incohérent.
Juge bonefoy : Quel est ce document ? Et silence, l'objection est rejetée, la parole est à Monsieur Leonem.
Avocate : Navré que vous ne puissiez suivre un raisonnement simple, monsieur le procureur, mais ce sont vos accusations qui ne tiennent pas debout.

Preuves :
“ Pétition en faveur de Sire Gaelion Aslan Leonem

Nous, clercs de la Lumière, soutenons le Paladin Gaelion Aslan Leonem mis en cause par un témoignage, il est aujourd’hui accusé de crime et de haute-trahison.
Servir la Lumière, c'est servir la Justice, il apparaît que ce procès, par sa seule existence, ne correspond pas à l'idée que l'on est en droit de se faire de la Justice.

- Les personnes impliquées dans les procès similaires, anciens commandeurs et idéologues écarlates, dont il a été prouvé qu'ils avaient été associés ou connaisseurs de crimes bien plus graves ont été graciés.
- Par son engagement inconditionnel dans l'Alliance, le sang versé, Monsieur Gaelion Aslan Leonem a mille fois prouvé que sa dévotion ne peut être mise en cause, ni en aucun cas sa fidélité.

Nous, clercs de la Lumière, apportons notre soutien à Monsieur Gaelion Aslan Leonem, nous nous portons garants de sa bonne moralité et de sa dévotion envers la Lumière.

Sur le parchemin, les signatures de Jan Oberson, Victoria von Pelt, Cassandre Stetson, Arterius Murnol, Aryl Amond, Letham Hargreaves, Trasah Arrington, Bradwyr Blackwind.”


Juge Bonefoy : Et bien je salue votre....audace ? J'espère qu'eux au moins ont tous prêté serment, avant de se dire clercs ou paladins.
Procureur : Est-ce vraiment ce que je crois ?
Juge Bonefoy : Mais la Cour ne vous autorise pas à consigner cette maladresse comme une nouvelle charge de pression sur le Tribunal, n'essayez pas.
Procureur : Cette tentative d'outrepasser la Justice est scandaleuse.
Juge Bonefoy : Vous comprendrez, j'espère, qu'une pétition de soutien n'est pas...recevable ? Enfin, avec tout le respect que j'ai pour ces individus qui ont signé cela...je ne comprends pas son objectif. Vous plaidez bien "non coupable" ?
Juge Darcy : Offrir un soutien, je suppose..
Juge Bonefoy : Nous sommes d'accord ?
Procureur : Montrez-moi cette...Ignominie ?...
Signalement ici du ricanement moqueur du procureur à la lecture de ladite preuve cité au dessus.
Leonem G. : Non-Coupable.
Juge Bonefoy : En ce cas, je parle en mon nom, et pas en celui de la Cour. Mais je ne comprends pas cette pétition qui semble plus dire "c'est un coupable, mais nous réclamons l'indulgence". Enfin, comme je vous l'ai dit… Elle ne sera pas prise en compte par la Cour, que ce soit en votre faveur ou votre défaveur.
Juge Darcy : Je la prendrai en compte, pour ma part.
Juge bonefoy : Avez vous, Madame l'Avocate de la Défense, un autre élément à ajouter ?
Avocate : Il revient au procureur de souligner ce que vous venez d'indiquer. Père Bonefoy, vous venez de rendre un jugement partial, ce qui n'est pas dans votre rôle. Cette pétition ne souligne pas, qui plus est, la culpabilité infondée de mon client. Elle souligne l'absurdité de ce procès. J'aimerais appeler le comte Bradwyr Blackwind à la barre.
Seigneur Murnol dit bas : Une absurdité assez drôle.
Juge aube-Cendre : C'est bien pour cela que Monseigneur Bonefoy a bien stipulé qu'il parlait en son nom et non en celui de la cour. De ce fait ce ne sera pas pris en compte lors du Jugement.
Avocate : Je vous remercie, votre honneur.
Juge Bonefoy : Frère Blackwind est appelé à la barre.
Avocate : Comte Blackwind, vous avez effectué des missions auprès de sire Leonem, n'est-ce pas ?
Juge Bonefoy : Monsieur Murnol. Vous êtes à un commentaire déplacé de l'expulsion, d'ailleurs.
Blackwind : En effet.... pour être plus précis deux campagnes sous ses ordres.
Seigneur Murnol : Avez vous des oreilles spéciaux Bonefoy ?
Le Seigneur Murnol est alors prié de sortir de la salle par la Juge Bonefoy, scandant à son départ que ce procès est une vaste blague.
Avocate : Quelles campagnes, comte ?
Blackwind : La campagne de Gilnéas qui remonte à environs cinq mois et la semaine suivante ça a été la campagne pour rendre visite diplomatique pour aller voir l'ordre de Ferren.
Avocate : Pouvez-vous nous parler davantage de cette visite diplomatique
Blackwind : En effet... nous étions accompagnés de plusieurs...
Procureur : Objection. Cela n'a rien à voir avec l'affaire concernant Monsieur Leonem. La défense essaie de détourner le sujet du procès.
Avocate : Nous allons y venir, monsieur le procureur..
Juge Bonefoy : Objection rejetée, vous poursuivez, Madame l'Avocate.
Avocate : Continuez, comte Blackwind.
Blackwind : Bien... hum... donc je disais... que nous étions convié a une visite diplomatique sous la direction de Victoria von pelt ainsi que de Gaelion Leonem... sous ordre du Père Eudes..
Avocate : Quel était l'objectif de cette mission diplomatique ?
Juge Bonefoy : Venez en aux faits, Madame l'Avocate. Quelle est la finalité de votre demande ?
Blackwind : De nous rapprocher de l'ordre de Ferren et renoué les liens avec eux... et je tiens a ajouté que ce même ordre sont d'ancien écarlate repenti... et j'ai l'ouvrage de ce même ordre de Ferren... qui est quelque peu explicite.

Preuves :
"La Vraie Lumière" De l'Abbé Supérieur Amann Smith
Consultable à la cathédrale sous autorisation
Détenu dans la bibliothèque des archives comme tous les ouvrages parlant de la Lumière

Juge Bonefoy : : Madame l'Avocate, si vous n'avez rien à préciser concernant la défense de votre client, sinon ce petit numéro de théâtre, la parole passe à Monsieur le Procureur.
Avocate : "La Véritable Lumière" ? Vraiment ? Comte Bradwyr. Pouvez-vous nous décrire l'attitude de ces écarlates soit disant repenti et la réaction de sire Leonem quant à celui-ci.
Procureur : Objection ! Il n'y a toujours AU-CUN rapport avec le sujet ! La défense ne cherche qu'à gagner du temps, son développement n'est aucunement pertinent.
Blackwind : Quelque peu explicite... en voyant les dires du livre dont je vous est passer. Ensuite quand l'ordre de Ferren nous a demandé gentillement de remettre ce livre auprès de l'église après avoir été consulté par Victoria et Gaelion... tout deux ont refusé que... ce livre soit entreposé en disant que cela était contraire au principe de l'église.
Juge Aube-Cendre : Comte Blackwind, faites silence. L'Objection est accordée. Madame l'avocate, cela fait plusieurs fois que vous tentez de donner des preuves qui n'ont aucuns rapport avec le Jugement du Frère Gaelion.
Avocate : Donc, vous dites que Gaelion à respecter les principes de l'église dans cette mission
Juge Aube-Cendre : De ce fait la parole est donc au procureur.
Juge Darcy : J'ai trois questions à poser à Sire Leonem, pour y voir plus clair.
Juge Bonefoy : Retournez à votre place, et Monsieur le Procureur, patientez le temps des questions de Soeur Darcy.
Juge Darcy : Sire Leonem, avez-vous été torturé par la Croisade Écarlate ? Savez-vous ce qui attendait les déserteurs qui devaient être livrés ?
Leonem G. : Nullement.
Juge Darcy : Avec-vous donné l’ordre de les livrer ?
Rire du procureur à noter Pour la suite de la question du Juge Darcy.
Juge Darcy : Qu'est-ce qui vous amuse ?
Procureur : Sa réponse. Tout simplement.
Leonem G. : Je n'ai pas donné cet ordre pour la nombreuse fois.
Juge Darcy : Je pensais que votre charge impliquait un sérieux à toute épreuve. Vous avez la parole.
Procureur : Du sérieux pour les épreuves sérieuses, évidemment, pas pour les cas de parjures maintes fois prouvés. Monsieur Leonem vient encore de se contredire, et ce alors qu'il avait juré de défendre toute vérité. N'a-t-il pas dit avoir été torturé par la Croisade Écarlate ? Et juste après n'a-t-il pourtant pas dit qu'il ne savait pas ce qui attendait les déserteurs ? Comment peut-on décemment assumer un tel mensonge
Juge Darcy : Ce n'est pas incompatible. Contentons-nous des faits, au lieu de perdre encore du temps.
Procureur : Peut-être imaginez-vous qu'ils seraient réhabilités dans la paix et l'amour ? Vous avez livrés des Hommes à un ordre fanatique, le témoignage du Croisé Jefferson est clair là dessus, vous vous êtes parjurés en niant votre intronisation, et vous avez au delà encore de cela, voulu outrepasser la Justice en faisant une pression avec, quoi ? Une pétition ? Vous pensiez que vos relations atténuerait vos méfaits ? Cette situation est intolérable, tout porte à croire que vous ne désirez que conserver votre situation, mais que la Foi vous a quitté depuis bien longtemps. Je pense avoir tout dit, sur ce cas. Je demande la délibération du Jury
Juge Bonefoy : La parole est à l'Avocate de la Défense, pour la plaidoirie. 'ajoute qu'il est inutile de reprendre les éléments sur lesquels nous avons déjà statué, à savoir la nullité de ce tribunal.
Leonem G. : Pour la torture.
Juge Bonefoy : Monsieur Leonem. Vous n'avez pas droit à la parole.
Leonem G. : L'homme avec ses méthodes écarlates n'était d'autre que le juge Aube-cendre. N'est-ce pas ... Répurgateur ?
Stupéfaction de la salle.
Leonem G. : Avec des tisonniers, j'en ai encore les marques. Dois-je me dévêtir ?
Montrez mes marques ?
Avocate : Il suffit. Si le jury me le permet, je vais à présent passer à ma plaidoirie.
Juge Bonefoy : Tenez votre client, Madame l'Avocate. J'ai une question à poser. Monsieur Leonem, pourquoi Frère Aube - Cendre vous aurait il frappé ?
Leonem G. : Il voulait m'offrir une rédemption.
Juge bonefoy : A propos de quoi ?
Leonem G. : Concernant une mission au bois de la pénombre qui c'est mal passé.
Juge Bonefoy : Dans le cadre du fameux Ordo Malleus ?
Leonem G. : Oui.
Juge Bonefoy : Et quel était le motif exact de la peine, selon vous ?
Objection demandée par l’avocate de la défense, rejetée par le Juge Bonefoy.
Leonem G. : Vous cherchez à justifier les actes de tortures qui sont de type écarlate ?
Avocate : Vous essayez de légitimer une punition qui n'est autre que de la torture.
Juge Bonefoy : Je vous demande de répondre à ma question. Ce tribunal ne statuera pas de ces accusations, quoi qu'il arrive. Pour quelle motif ?
Des voix s'élèvent dans la public soulevant que l’évêque protège Aube-Cendre.
Juge Aube-Cendre : Il n'y a eu aucunes punition Écarlate au sein de mon ordre. Vous aviez été jugé pour sacrilège et pour cela vous avez reçu la sentence qui était dix coup de fouet. Je n'ai nullement torturé frère Leonem.
Leonem G. : Mensonge.
Avocate : Votre honneur, ce procès ayant eut lieu suite au témoignage d'un individu au cours d'un autre procès, il serait normal de juger frère Aube-Cendre dans un procès futur. De quel sacrilège s'agissait-il ?
Juge Aube-Cendre : Outrepasser un ordre donné ayant impliqué la mort d'une citoyenne de Sombre comté.
Juge Bonefoy : En effet. Il pourra y avoir une enquête, suivie d'un procès.
Avocate : Un échec ne correspond pas à un sacrilège
Juge Aube-Cendre : Pour cela il fût jugé par mon Ordre et la sentence fût dix coups de fouet.
Leonem G. : Faux.
Avocate : Votre ordre jugeait donc les erreurs non volontaires comme des fautes responsables ?
Leonem G. : Vous avez usé de tisonnier répurgateur. Ne le niez pas.
Juge Darcy : Restons focalisés.
Juge Bonefoy : Ce tribunal, ici rassemblé, ne juge pas de cela.

Plaidoirie :

Avocate : Mon client n'appartenait pas à l'église de la Lumière au moment des faits concernant la déserteuse écarlate. De ce fait, il n'a aucunement trahi ses principes. Cette pétition est signée de paladins et clercs affirmant de la foi infaillible de sire Leonem, et toutes les preuves apportées ne peuvent contredire le fait que Gaelion Aslan Leonem n'a PAS prêté serment auprès de l'ordre Malleus, quoi qu'en ait décidé leur maître. Qui plus est, le jury étant constitué d'un membre ou ancien membre de la croisade écarlate et compte tenu des accusations concernant les actes de tortures. Qui je le rappelle, sont formellement interdites. Il est possible de remettre en question l'impartialité du dit juge.
Le procureur tente une objection, le Juge Bonefoy le rappelle à l’ordre lui rappelant qu’aucunes objections n’est possible lors d’une plaidoirie.
Avocate : Sans parler des autres éléments apportés par le jury et non
par le procureur. Mon client est innocent, les preuves et les témoignages apportés en atteste. Le jury ne pourra pas en juger autrement sans apporter la honte, le déshonneur et le blasphème sur l'église de la Lumière Sacrée.
Le juge Bonefoy demande alors les peines que demande le procureur les citent :
l'Excommunication de Monsieur Leonem pour Parjure, transgression de son rôle moral et spirituel de paladins, ainsi que sa déchéance de sa condition de Paladins reconnu par l'Église, et sa radiation de tous les registres de l'Église.


Délibération des juges en huis clos.

Délibération :

Juge Aube-Cendre : Nous sommes prêt à rendre notre jugement. Monseigneur Bonefoy. La parole est à vous.
Juge Bonefoy : a Cour a délibéré et déclare l'accusé Gaelion Leonem coupable de l'intégralité des chefs d'accusation. La Cour confirme en conséquence la déchéance de l'accusé de son titre de Paladin. Au regard de l'Eglise, il n'est plus qu'un simple fidèle qui aura à coeur, nous l'espérons, de rechercher la rédemption. Il pourra présenter un repentir sincère devant le Collège de l'Eglise quand il le souhaitera. Voici. Bonne soirée à tous, que la Lumière vous Garde.


Fin du procès.
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