Eglise de Hurlevent
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Procès Eglise contre Jefferson

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Procès Eglise contre Jefferson Empty Procès Eglise contre Jefferson

Message par Archiviste Lun 4 Mai 2020 - 0:38

-Datant du 17/03/39, placé aux archives, là où est sa place.

Compte rendu du procès du seizième jour du troisième mois de l’an trente neuf-neuf :

Eglise de la Lumière représentée par l’évêque Eudes Bonefoy contre le Chevalier Capitaine Jefferson Nickolas pour trahison envers les valeurs de la Lumière et crimes de guerre.

Juges :
Pair Carter
Répurgateur Aube-Cendre
Prêtresse Mahaut Darcy

Procureur :
Père Buniudan

Avocate :
Prêtresse Churchward

Accusé :
Chevalier Capitaine Jefferson

Tribunal public bon nombre de témoins dans la salle présent en ce jour.

Ouverture du procès :

Le pair Carter prend alors la parole de l'assemblée, je le cite :

Pair Carter : Mes frères et soeurs. Je vous souhaite la bienvenue. Nous sommes réunis en ce jour pour célé-... Pour le procès concernant Nickolas Jefferson. Mais avant de commencer; il me semble de bon ton de vous remercier pour votre présence en ce soir du seizième jour du troisième moi de l'an quinze... trente-neuf. e tiens à rappeler quelques règles, usages, coutumes qui devraient aller de soi. Mais certains, parfois pauvres d'esprit, oublient la politesse et les bonnes manières. Donc, on ne parle que si les juges, nous trois, le permettent. Je ne donne qu'un avertissement avant de faire sortir les personnes de la salle. Nous sommes ici au nom de la Sainte et non pas dans une cour de l'Alliance. Cependant, nous en respectant les valeurs autant que notre roi, Var- Anduin Wrynn. Procureur, quelles sont les charges ?

Le Pair Carter demande une chaise à la Protectrice Von Pelt qui s’exécute. Reprise du procès, énumération des charges par le procureur Buniudan sous la demande du Juge Pair Carter, que je cite mots pour mots :

Procureur Buniudan : Trahison, envers les valeurs de la Lumière. Et Crimes de Guerre. e précise par avance que mes interventions ne concernent que ces deux faits. Je serais sans doute obligé d'évoquer ses accointances avec la Croisade Écarlate.

Début du procès :

Le juge Carter demande à l’accusation ce que plaide le Chevalier Capitaine Jefferson.

Le chevalier Capitaine Jefferson répond alors “ Non Coupable “ .

Le juge Carter prend alors la parole, ses propos :

Pair Carter : Mais bon, je sens une légère fleme dans l'assistance. Nous allons donc poursuivre sur l'interrogatoire du Procureur. Et évitons les objections de type hurlements...
Je déteste cela...

Le procureur Baniudan prend alors la parole :

Père Baniudan : Je vais vous lire le passage de deux témoignages que j'ai pu collecter. Certains dans cette salle connaissent ces deux fameux témoins, puisqu'il s'agit d'écarlates jugés il y a quelques temps dans le Nord. Le premier est celui d'un Inquisiteur écarlate, condamné à mort pour ses crimes dans le Nord, a qui j'ai pu parler avant que sa sentence ne soit exécutée. Ledit Inquisiteur, dont les présents au procès pourront attester de sa...franchise, à défaut de quelconques remords, m'a donc dit : Je vous passe toute la partie sur comment ces argentés en sont venus à collaborer avec la Croisade, il y a de cela 1 an et demi… Pour en arriver directement aux faits qui nous concernent. Le Commandant Gaelion A. Leonem a repris le flambeau en formant un ordre qui se prénommait le Verdict Argenté. Ce dernier à continuer à vouloir collaborer avec la Croisade écarlate via une neutralité, La Croisade écarlate n'attaquait pas les argentés et eux nous faisaient aucun de mal en retour. Concernant ce Jefferson, il a connu notre grand inquisiteur à l'époque de la Main de la rédemption. Il a tout de suite commencé à vénérer notre grand inquisiteur. L'Inquisiteur en question a dit qu'il avait l'impression de se retrouver face à un Capitaine Écarlate ! Je reprends.
J'ai demandé :A t il précisé quoi que ce soit concernant la raison qui l'a poussé à faire cela ?
Il m'a répondu : Il a simplement dit qu'il était content de pouvoir aider le Grand Inquisiteur Wolsey. Je sais également qu'ils avaient des rendez-vous en dehors du bastion. Tard dans la nuit. Ensuite l'Inquisiteur m'a parlé du fait que...cette sous - division de la Croisade, dans laquelle servait à l'époque Jefferson...a ensuite chassé les races de la Horde qui servaient dans leurs rangs. Ils étaient contents, à l'époque de voir comme ils parvenaient à manipuler ces individus, selon leur propre témoignage. Et ensuite...il m'a expliqué qu'il n'était pas le seul Inquisiteur. Et qui les fameuses livraisons s'étaient poursuivies, c'était soit des déserteurs… Soit des "hérétiques", je cite, bien sur. Dans un soucis d'honnêteté, je vous raconte la fin.
**Note du ricanement du Procureur**
Pour résumer, cet Inquisiteur, bientôt condamné à mort, se demandait si le Grand Inquisiteur Wolsey avait eu vent de la nature de ce Jefferson qui l'idolâtrait. Car le Grand Inquisiteur détestait les worgens. Nous en sommes restés là, il m'a simplement certifier que toutes les personnes livrées par ce Jefferson, je dis bien absolument toutes…Ont été présentées comme étant des déserteurs ou des hérétiques. Et torturées par les Inquisiteur en tant que tel, puisqu'ils ont été atrocement torturées. Voilà pour le témoignage de cet Inquisiteur, peu avant son exécution. S'ensuit un autre témoignage ! Qui reprend le premier, mais qui vient d'un individu complètement différent ! Il s'agit d'une petite frappe de la Croisade Écarlate, comme ce Jefferson en son temps, qui lui a été condamné à de la prison ferme. Celui ci servait l'Inquisiteur dont nous avons parlé, il gardait la porte. Il m'a confirmé, son témoignage est ici, que...ce Jefferson livrait à l'Inquisition Écarlate, je cite : "Tout ce que pourchassait l'Inquisition. Des déserteurs, des femmes, des hommes, des réprouvés". Des hérétiques, également ! Son témoignage concerne ensuite surtout Gaelion Leonem, donc nous aurons l'occasion d'en discuter plus tard. Pour finir avec cette accumulation de preuves.
Voici, une lettre attestant que Jefferson était bel et bien un proche de la Croisade Écarlate, qui l'invitait à ses célébrations religieuses. Le rapport daté et authentifié de l'Inquisiteur qui a reçu des mains de Jefferson un déserteur de la Croisade. Et une lettre entre des membres de la Croisade Écarlate, qui relatent cette affaire. J'en ai pour le moment terminé, Votre Honneur.

Preuves :
Procès Eglise contre Jefferson Lettre-proc-s-car-1.2-55e840e

Procès Eglise contre Jefferson Lettre-car-proc-1.1-55e840c

Au tour de la défense de prendre la parole sous la demande du Juge Aube-Cendre :

Soeur Churchward : Merci. Je vais donc présenter la défense. Je commencerai en réfutant les deux accusations portées à l'encontre de Monsieur Jefferson. En effet, rien de ce qui a été annoncé ici ne constitue une trahison de la Lumière. Monsieur Jefferson n'est pas membre du clergé et n'a pas prononcé de voeux ni de serments. Ensuite, concernant l'accusation de crime de guerre ; si elle était fondée, elle devrait être portée devant un tribunal militaire ce qui n'est pas le cas ici. Mais j'aimerais revenir sur la déclaration de l'accusation. Les témoignages, même s'il corroborent les faits indiqués dans les documents ne sont pas des preuves.

Le juge Carter coupe l’avocate et cite :

Pour rappel, l'homme est venu livrer ses dires à l'Eglise dont j'étais témoin, il a dit être lié à l'Eglise et ce encore aujourd'hui, pouvant ainsi être amené à être jugé. Il avait même accepté la première sentence d'une certaine manière. Le premier argument est donc, non-recevable. Pour ce qui est de crime de guerre, je tenais en effet apporter ces faits à la justice Hurleventoise. Bref, continuez.

Soeur Churchward : Les documents présentés indiquent la responsabilité d'un officier. Le commandant Leonem. C'est manifestement cette personne qui est responsable de l'accord passé avec les écarlates. Monsieur Jefferson n'a fait qu'obéir aux ordres. Si vous reprochez à un soldat d'obéir à sa hiérarchie, vous remettez en question l'ordre militaire. Bien entendu, l'on peut se poser des questions sur la justesse morale d'un tel acte. Mais je tiens à souligner que la désertion est un crime. Rendre des déserteurs ne constitue pas un crime de guerre. D'autant que la Croisade écarlate a mainte fois prouvé sa corruption. La personne ayant déserté pouvait représenter une menace. Pour rappel du contexte, au moment des faits, nous combattions la Légion. Ses agents pouvaient être n'importe où. De plus, entretenir des prisonniers de guerre demande de la logistique qui n'est pas toujours disponible. Deux choix s'offraient, en fait : rendre la déserteuse ou la pendre. Deux camps étaient ici en trêve et avaient conclus des accords, le respect de ces accords, même s'ils sont immoraux, font partie des codes de la guerre et de l'honneur. Je déclare donc que Monsieur Jefferson n'a pas commis de crime en rendant la déserteuse. En revanche, je peux concéder que ce n'était peut-être pas le choix le plus moral. Quant à ses accointances avec le grand inquisiteur, vous avez bien compris qu'il s'agissait d'une relation de longue date. Elle précédait la formation de la Croisade écarlate et l'exil de Monsieur Jefferson après la destruction de Draenor. Monsieur Jefferson possède des circonstances atténuantes. Nous parlons de valeurs de la Lumière. La fraternité et le respect n'en sont donc pas ?

Objection du procureur :

Père Buniudan : Objection votre Honneur ! Dans la mesure où l'accusé plaide non - coupable, je ne vois pas ce que des circonstances atténuantes viennent faire là dedans !

Prise de paroles du Juge Carter :

Pair Carter : Portebière a en soi raison, s'il plaide non-coupable, il n'est pas question de parler d'allègement de la peine pour l'heure. Nous verrons lors des plaidoyers.
Avocate de Jefferson : Il ne s'agissait pas de ça, votre Honneur, mais d'une précision de contexte. Cependant, il n'est pas à nier que Leonem est responsable selon vos dires, il en va de la hiérarchie.
Pair Carter : Mais encore, nous allons éviter de nous étendre sur ces circonstances, je pense que nous avons tous, et je parle bien de tous, en vision la hiérarchie militaire… Et la simplicité d'esprit de certains Commandant. Poursuivez.

Soeur Churchward : Je terminerai en disant ceci : Monsieur Jefferson est un soldat et à toujours passé sa vie à servir. Sa vertu et sa dévotion sont des faits. Il ne peut pas être accusé de crimes commis par sa hiérarchie et par la Croisade. S'il a commis des erreurs, il n'a jamais eu l'intention de nuire. J'ai terminé.

Le juge Carter propose alors de passer à l’interrogatoire de l’accusé par les juges :

Pair Carter : Sire Jefferson. Lors de ces "échanges" avec la Croisade. Suiviez-vous directement les ordres de Leonem ou avez-vous vraiment agi de votre propre chef ?

Jefferson : Cette soirée du neuvième jour du neuvième moi de l'an six-cent vingt-neuf, il était bien tard dans la nuit et en faisant ma ronde de guet avec mon éclaireur d'antan, nous étions sous les ordres du commandant Leonem certe... Mais en vu de l'heure qui était tard... Je ne pouvais pas la laisser passer du temps à treval pour une raison de sécurité.. Donc, je l'ai fais de mon propre chef.

Pair Carter : Je ne vous demande pas un conte de vos agissements. Un simple, oui ou non avec un brin de contexte sans plus de belles paroles même si j'apprécie votre verve. Et vous plaidez donc non-coupable, intéressant.

Jefferson : Les ordres étaient de rendre les déserteurs, j'ai agis seul, en accord avec les ordres, je n'en ai pas référé à ma hiérarchie car les ordres avaient été donnés.

Père Buniudan coupe la parole : Pourtant, Gaelion Leonem a dit qu'il était au courant. Mes excuses, Votre Honneur, j'ai pensé à voix haute.

Rappel à l’ordre du Pair carter envers le procureur.

Jefferson : J'ai informé le commandant Leonem de la situation qui s'était passé la nuit d'avant. Le jour suivant donc le dixième jour du même mois.

Père Bunuidan : Pourtant, Gaelion Leonem a affirmé vous avoir envoyé, dans ses déclarations à Monseigneur Bonefoy. Je cite. Jefferson c'est portait volontaire pour la capturer et la ramenée à la Croisade pour y être jugé, il semblait logique pour moi que ce soit son ancienne ordre qui se charge de son jugement. J'ai l'impression que vous aviez une double motivation.

Jefferson : Hm.. Si il dit cela.... Dans la salle où que j'ai amené la femme, il n'y avait que moi-même, Dame Darla Winter et mon éclaireur Tulius Granderive.

Père Bunuidan : D'un côté, les ordres. Ceux de Leonem, et de votre Commandant de l'époque, avant que Leonem ne prenne sa place. Et le désir d'aider la Croisade. Écarlate, bien sur.

Le juge Aube-Cendre donne la parole à l’avocate, les juges ont laissés parler le procureur sans l’interrompre.

Soeur Chuchward : J'aimerai poser une objection. Les impressions du procureur et ses suppositions ne se fondent sur rien et se servent qu'à influencer la cour.

Père Bunuidan : Mh...je reviendrais sur tout ça dans mon réquisitoire, je n'ai rien à ajouter.

Juge Darcy : Gardons nos impressions personnelles pour nous. Nous pouvons donc passer au réquisitoire, si personne n’a rien à ajouter.

Réponse négative de tous.

Réquisitoire :

Procureur : Je vais commencer ce réquisitoire en partant du début. Donc du début de ce mois. Vous êtes face à une décision importante, Messieurs les juges. Car il en va de la création d'une jurisprudence. En effet, la question qui se pose est : Est ce que livrer des déserteurs de la Croisade Écarlate, à la Croisade Écarlate, est un crime ? Nous estimons que oui, et c'est pourquoi je demande, au vu de tous les éléments dont nous disposons, la confirmation de l'excommunication de Monsieur Jefferson, avec une possible révision de cette peine dans 1 an, en fonction d'une éventuelle demande de sa part, et d'un éventuel désir de rédemption sincère.

Avocate de l’accusation : J'aimerai préciser que si le retour de déserteur à la Croisade est déclaré aujourd'hui comme étant un crime, il ne peut pas être question de juger Monsieur Jefferson à posteriori. En revanche, prendre acte de ce fait pourrait effectivement servir à l’avenir. Ce sera tout.

Délibération des juges prise en privé sous la demande du Pair Carter aucunes prise de notes n’a été faites.

Délibération des juges :

Le Paladin Aube-Cendre lit donc la délibération après la demande du Pair Carter de le faire qui est la suivante :

“ Partant du principe que nous ne pouvons pas prendre réellement en compte les témoignages des écarlates comme preuve de l'inculpation de Sire Jefferson, nous ne nous baserons que sur les documents présenté par le procureur ainsi que la défense. De ce fait, pour avoir remis des déserteurs à la Croisade écarlate, nous vous déclarons, coupable. Prenant ceci étant dit le fait que vous avez agi sous les ordres de vos supérieurs, vous serez condamnés à la peine minimale. De ce fait, vous serez excommunié du Clergé le temps de votre pénitence qui sera supervisée par la Grande Prêtresse Mallicia Rémar. Elle seule pourra attester de votre repentir. La séance est levée. Merci à vous. Que la Lumière veille sur vous.


Fin de séance
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