Eglise de Hurlevent
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Le Procès de la Honte

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Le Procès de la Honte Empty Le Procès de la Honte

Message par Archiviste Lun 4 Mai 2020 - 3:52

-datant du 07/04/39, classifié aux archives comme pour tomber dans l'oubli.


Le Procès de la Honte


Ce samedi 23 Mars de l'an 39 a vu la tenue du procès de l'Eglise de la Lumière contre le paladin Gaelion A. Leonem pour les motifs d'accusation suivant: Trahison envers l'Eglise, Reniement des valeurs de la Sainte Lumière et Manquement au serment du Paladin. Au terme de ce procès de 4h30 (de 22h à 2h30), Gaelion A. Leonom aura été déclaré coupable de tous les chefs d'accusation (dont parjure) et aura été déchu de son rang de paladin. Dans cette article, nous reviendrons sur le déroulement du procès et des arguments énoncés ainsi que la tenue des acteurs.


Rappelons les faits reprochés: Les fait se sont déroulés en l'an 37 dans les Maleterres de l'Est. Gaelion A. Leonem et Nickolas Jefferson faisaient partie d'une organisation argentée commandé par Elardogan Bennington lorsqu'une membre de la croisade écarlate du Grand inquisiteur Thomas Wolsey et Gavius Poing-Ardent déserte la Croisade Ecarlate pour assassiner le Père Brunnus qui était, à ce moment, en lutte contre les écarlates. Jefferson Nickolas, avec ordre de Bennington, va arrêter la déserteuse avant qu'elle n'ait quitté les Maleterres et décide de les remettre à la Croisade Ecarlate sans en informer son supérieur directe: Gaelion A. Leonem qui en sera informé le lendemain une fois la déserteuse remise dans les mains de la Croisade. Celle-ci torturera la femme -qui était enceinte- pour en faire un exemple et laissera son corps mourrir et pourrir aux portes de la Main de Tyr.


Avoir remis une déserteuse à un ordre idéologiquement extrémiste est en effet quelque chose qui nécessite un éclaircissement voire un procès, mais les faits s'étant déroulé hors du royaume et au sein de la Croisade d'Argent, le procès aurait du être celui de la Croisade d'Argent contre Gaelion A. Leonem.



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C'est là que le procès commence à devenir complexe et gênant.


Gaelion A. Leonem est un paladin de l'Eglise de la Lumière depuis l'an 38 et est donc sous la juridiction de l'Eglise de la Lumière. Et c'est pour cela que l'êveque Eudes Bonefoy a lancé ce procès qu'il a jugé d'idéologique et moral et qu'il ne se substituait pas à celui de la Justice et que donc, il avait prévenu les autorités de la croisade d'Argent pour que Gaelion et Jefferson passent en cour martiale quelque soit la finalité de son procès.


Le procès fut donc organisé avec comme Juges: Mahaut Darcy, Eudes Bonefoy et Isador Aube-Cendre avec comme procureur Theodorus Amur et avec de la défense: Aryl Amond. La défense a donc effectué la stratégie de démontrer que le procès n'avait pas lieu d'être puisqu'il devrait être de la juridiction uniquement de la Croisade d'Argent qui n'aucun lien avec l'Eglise. Elle a ensuite précisé que Gaelion n'étant pas un paladin de l'Eglise de la Lumière en l'an 37, car ayant prêté serment en l'an 38 lors de son retour au sein de l'Alliance et son intégration au sein de l'Eglise, l'Eglise de la Lumière ne peut pas effectuer ce procès qui devrait être uniquement celui de la Croisade et a demandé la nullité du procès auprès des juges au profit d'un procès venant de la Croisade d'Argent. La Défense choisira plus tard de divulguer une pétition regroupant un grand nombre de nom de l'Eglise et des paladins en soutien de Gaelion A. Leonem et soulignant l'absurdité de ce procès, mais que les juges ont jugé irrecevable et ont donc retiré.


Point gênant du procès: Les interruptions récurrentes de Eudes Bonefoy envers le procureur, les autres Juges et la défense pour rajouter des éléments de procès, généralement des preuves de la culpabilité de Gaelion. Cela a provoqué qu'en 4h30 de procès, Eudes Bonefoy a presque autant parlé -voir plus- que Gaelion lui-même et a largement effacé le procureur qui aurait pu être absent sans que cela ne change le déroulement du procès, allant même jusqu'à réfuter lui-même les arguments de la défense à la place du procureur. Un comportement qui avait déjà été signalé lors du procès de Nickolas Jefferson une semaine plus tôt où l'accusé n'avait pas pu finir sa version des faits et même les questions qu'on lui posait.


La stratégie du procureur, qui a été explicité au début, milieu et fin de procès par Eudes Bonefoy et Isador Aube-Cendre, a été de démontrer du bien-fondé de la juridiction de l'Eglise dans cette affaire en démontrant que Gaelion A. Leonem était bien paladin lors des faits. En effet, les archives montrant que Gaelion a bien prêté serment et ses voeux lors de son intégration à l'Eglise en l'an 38, il fallait remonter plus loin...


Et bien, le côté de l'accusation a été astucieux. Gaelion A. Leonem a fait partie en l'an 35 de l'Ordo Maellus dirigé par Isador Aube-Cendre lui-même (juge et témoin donc). Il s'agissait d'un ordre Militaire et Religieux et donc ceux ayant rejoint l'Ordre -selon les dires de Isador Aube-Cendre lui-même- ont été intronisé/ordonné par lui au rang de Paladin, dont Gaelion. Et que pour confirmer cet état de fait, Gaelion a pu voter lors du conclave de la Lumière de Septembre de l'an 37 organisé par le Père Brunnus alors qu'il était alors commandant d'un ordre Argenté. Le Père Brunnus a alors annoncé que seuls les prêtres et paladins assermentés de l'Eglise pouvaient voter, c'est ce qui avait provoqué une longue gêne quand les draenei paladins ont été demandé de sortir car n'en faisant pas partie.


Les preuves ont été amenés par Brunnus après une heure et demi de procès qui était à l'Eglise, alors que personne ne devrait rentrer au sein du lieu du procès et qu'il n'avait été ni annoncé ni préparé contrairement aux témoignages de la Défense et des témoins qui se devaient d'être présent et de rester silencieux sous peine d'être refusé ou viré du procès, comme Arterius Murnol qui lui fut imposé de sortir après avoir fait une remarque sur le procès. De l'autre côté, la défense met en avant Arterius Murnol et Victoria Von Pelt qui ont déclaré sur l'honneur que Gaelion avait participé au conclave avec la Main de la Rédemption (ordre argenté) qui assurait uniquement la sécurité et n'a donc participé au conclave que pour le protéger et permettre sa réalisation. A savoir que cela signifie que Gaelion n'aurait pas été accepté pour la sécurité s'il était pas membre de l'Eglise, à l'instar de la décision de Eudes Bonefoy de refuser plusieurs avocats à Gaelion car ces derniers sont laics voire adorateurs d'une "divinité hérétique" comme Elune.


Revenons à Gaelion. Donc, Il y était. Donc, il était paladin de l'Eglise et avait prêté serment et donc il a menti aux juges. Voici la conclusion du procureur qui se vut proposer par les juges de rajouter l'accusation de parjure, ce qu'il accepta, après que les Juges aient annoncé que les éléments de nullité du procès étaient irrecevables. Le rajout du parjure provoqua un élan d'indignation dans le publique bien que quelqu'uns, plus proche des lois, ont souligné que strictement sensu même si c'est un oubli, ça reste un parjure, le côté volontaire en moins.


De ce fait, Gaelion, bien qu'à l'époque des faits, était d'un ordre d'Argent, les juges ont déclaré qu'il était toujours un paladin de l'Eglise lors des faits et est donc coupable des crimes commis. Mais en pratique, lors du conclave, l'Eglise n'ayant rien à voir avec les Argentés, Gaelion n'aurait simplement jamais du être accepté à l'instar des Draenei. La défense a aussi fait valoir des accusations sur les tendances extrémistes de tortures de Isador Aube-Cendre qui ont été cependant jugé irrecevable malgré le fait que l'Eglise les avait accepté lors des procès de Ferren et qui avait conduit au procès de Jefferson et de Gaelion. Eudes Bonefoy a tout de même fait valoir qu'une enquête et procès verrait sans doute le jour prochaine sur Isador Aube-Cendre suite à ces accusations.


La suite devient tout aussi gênant mais sur un autre plan.


En effet, les juges ont accepté le fait que cela soit de leur juridiction et veulent que Gaelion soit paladin pendant les faits, cela est un fait. Le fait qu'il soit coupable des accusations n'avait par contre pas encore été accepté. C'est là que le procureur proclama que Nickolas Jefferson avait avoué lui-même lors de son procès que Gaelion A. Leonem avait menti et livré les déserteurs aux écarlates en référence au procès qui eut lieu. Le compte-rendu du procès est publique et nous conseillons nos lecteurs de l'examiner avec attention. Dans notre procès, le procureur a annoncé:


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Déclaration du procureur Amur:
"Du sérieux pour les épreuves sérieuses, évidemment, pas pour les cas de parjures maintes fois prouvés. Monsieur Leonem vient encore de se contredire, et ce alors qu'il avait juré de défendre toute vérité. N'a-t-il pas dit avoir été torturé par la Croisade Écarlate ? Et juste après n'a-t-il pourtant pas dit qu'il ne savait pas ce qui attendait les déserteurs ? Comment peut-on décemment assumer un tel mensonge ? Peut-être imaginiez-vous qu'ils seraient réhabilités dans la paix et l'amour ? Vous avez livrés des Hommes à un ordre fanatique, le témoignage du Croisé Jefferson est clair là dessus, vous vous êtes parjurés en niant votre intronisation, et vous avez au delà encore de cela, voulu outrepasser la Justice en faisant une pression avec, quoi ? Une pétition ? Vous pensiez que vos relations atténueraient vos méfaits ?


Cette situation est intolérable, tout porte à croire que vous ne désirez que conserver votre situation, mais que la Foi vous a quitté depuis bien longtemps.
Je pense avoir tout dit, sur ce cas. Je demande la délibération du Jury."

Il fait référence au fait que l'avocat de la Défense a chargé la hiérarchie de Jefferson mais qui, à l'encontre des demandes de son client et de ses déclarations, a préféré charger le commandant Gaelion A. Leonem alors que celui dont émanait les ordres se trouvaient être: le chef de l'ordre: Elardogan Bennington. Voici la citation de l'interrogatoire sur lequel se base le procureur quand il dit "le témoignage du Croisé Jefferson est clair là dessus.".


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Extrait du compte-rendu du Procès Eglise contre Jefferson le 16 Mars de l'an 39:

Pair Carter : Sire Jefferson. Lors de ces "échanges" avec la Croisade. Suiviez-vous directement les ordres de Leonem ou avez-vous vraiment agi de votre propre chef ?


Jefferson : Cette soirée du neuvième jour du neuvième moi de l'an six-cent vingt-neuf, il était bien tard dans la nuit et en faisant ma ronde de guet avec mon éclaireur d'antan, nous étions sous les ordres du commandant Leonem certe... Mais en vu de l'heure qui était tard... Je ne pouvais pas la laisser passer du temps à  treval pour une raison de sécurité.. Donc, je l'ai fais de mon propre chef.


Pair Carter : Je ne vous demande pas un conte de vos agissements. Un simple, oui ou non avec un brin de contexte sans plus de belles paroles même si j'apprécie votre verve. Et vous plaidez donc non-coupable, intéressant.


Jefferson : Les ordres étaient de rendre les déserteurs, j'ai agis seul, en accord avec les ordres, je n'en ai pas référé à ma hiérarchie car les ordres avaient été donnés.


Père Buniudan coupe la parole : Pourtant, Gaelion Leonem a dit qu'il était au courant. Mes excuses, Votre Honneur, j'ai pensé à voix haute.


Rappel à l’ordre du Pair carter envers le procureur.


Jefferson : J'ai informé le commandant Leonem de la situation qui s'était passé la nuit d'avant. Le jour suivant donc le dixième jour du même mois.


Père Bunuidan : Pourtant, Gaelion Leonem a affirmé vous avoir envoyé, dans ses déclarations à Monseigneur Bonefoy. Je cite. Jefferson s'est porté volontaire pour la capturer et la ramener à la Croisade pour y être jugé, il semblait logique pour moi que ce soit son ancienne ordre qui se charge de son jugement. J'ai l'impression que vous aviez une double motivation.


Jefferson : Hm.. Si il dit cela.... Dans la salle où que j'ai amené la femme, il n'y avait que moi-même, Dame Darla Winter et mon éclaireur Tulius Granderive.


Père Bunuidan : D'un côté, les ordres. Ceux de Leonem, et de votre Commandant de l'époque, avant que Leonem ne prenne sa place. Et le désir d'aider la Croisade.  Écarlate, bien sur.


Le juge Aube-Cendre donne la parole à l’avocate, les juges ont laissés parler le procureur sans l’interrompre.


Soeur Chuchward : J'aimerai poser une objection. Les impressions du procureur et ses suppositions ne se fondent sur rien et se servent qu'à influencer la cour.

Premier point: Jefferson dit avoir prévenu Gaelion après les faits et avoir agi de son propre chef, ce que l'accusation ne croit pas mais elle ne peut en aucun cas dire que c'est un aveux et témoignage de Jefferson qui n'est en rien clair puisque clair aurait été de le dire directement. Or ici, il dit ouvertement que Jefferson a pris lui-même le choix de le faire, et que Gaelion n'a ni ordonné ni été présent lors des faits. Un exemple d'argument fallacieux car Gaelion n'a jamais dit lui avoir ordonné, Jefferson n'a jamais été clair dessus, et il n'y avait aucune preuve disant qu'il l'a ordonné, juste qu'il était au courant après coup de la situation.


Second Point: Bien que le procureur ait parlé de preuves sérieuses, il n'a montré que les déclarations du procès et toutes les objections de la défense pour réfuter cela ont été déboutés, malgré les déclarations allant dans le sens de la défense et malgré le fait que dans le procès de Jefferson, c'est l'inverse qui s'est produit. En vérité, les juges semblaient impatient d'en finir au point de demander plusieurs fois à la défense d'abréger, ayant déjà statué depuis longtemps selon leur propre dire.


Avec ces points, les juges n'ont pas simplement réfléchis que ces éléments n'étaient pas valable mais les ont tout simplement ignoré quitte à ce que le procureur, qui est de l'Eglise et qui ne doit pas mentir, aille déformer les faits donnés lors d'un procès de la Lumière sous l'oeil attentif de Eudes Bonefoy qui -pour une des rares fois où cela aurait été utile- n'a pas nuancé les propos de son procureur quitte à les renforcer de sa présence.


Gaelion a donc été déchu de son titre de Paladin et n'est donc plus qu'un simple croyant en la Lumière selon Eudes Bonefoy. Il doit demander pardon et se rendre au Collège de l'Eglise pour ce processus dans lequel il pourra récupérer son titre. En comparaison, des écarlates du clergé de l'Ordre de Ferren ayant encore une mentalité douteuse et ayant vraiment pris part aux actions de la croisade écarlate -même s'ils ont montré un but de rédemption- n'ont eu qu'une amende en dédommagement des victimes et l'un d'entre eux a même été nommé par la suite Diacre du diocèse du Nord.


Suite à la décision de ce procès, plusieurs membres de l'Eglise dont la Juge Mahaut Darcy et Victoria von Pelt ont annoncé sur l'instant leur désaccord avec les circonstances, méthodes, décisions de ce procès et les abus de pouvoir de l'Evêque et ont donc déclaré quitté l'Eglise de la Lumière. Ils ne souhaitaient plus suivre les ordres d'un individu bafouillant les principes de l'Eglise et qu'ils ne se reconnaissaient plus dans les valeurs défendues par l'Evêque. Le public s'est montré aussi outré face à ce procès et semble le prendre comme étant une mascarade ou un acharnement envers Gaelion A. Leonem.


Notez bien qu'ici il n'est pas question de prendre parti. Il est question de mettre en comparaison ce qui fut utilisé/interdit lors des précédents procès et qui fut réfuté ou toléré lors de ce procès, ce qui est une marque de manipulation ou d'impartialité. Il est cependant difficile d'accorder un crédit sérieux au procès de ce soir au vue de son niveau, de la non-pertinence de son existence (ou du moins de son contexte d'application), la déformation des propos usées et en plus de la disproportion des peines par rapport à d'autres. Lors de ce procès, les juges à l'exception de Mahaut Darcy ont manqué de ce qui définissait la Lumière en étant inéquitable, irrespectueux et acharné.


La Lumière porte en elle des idéaux et des principes fondateurs qui en font un symbole, une manière de vie et un espoir dans le meilleur des choses. Cela est respectable que l'on soit adepte ou non de la Lumière, et il n'est pas nécessaire de faire partie de l'Eglise pour suivre ce chemin. Les draenei ne nous ont pas attendu pour le faire. On peut tomber en désaccord avec ceux qui sont censés la représenter, et quand ceux-ci disent agir au nom de la Lumière pour commettre des actions voire impose leur vision, cela a donné un jour les écarlates.


Zin-Al-Elune.
Rislon Milloin

*Annexé à cet article, le communiqué de l'Eglise de la Lumière*

Le Procès de la Honte Entete11
Communiqué Officiel



Chers citoyens de l’Alliance,




Dernièrement, la Gazette de Hurlevent vous a proposé un article relatant le procès de Gaelion A. Leonem ayant eu lieu le 23e jour du 3emois de la 39e année.
Suite à cela, nous aimerions apporter quelques précisions quant au contenu de l’article qui donne l’impression d’avoir été écrit hâtivement après un procès des plus agités.
Nous allons donc reprendre point par point les éléments apportés à charge envers le Tribunal, l’Église ainsi qu’envers le père Eudes Bonefoy.


“Rappelons les faits reprochés : Les faits se sont déroulés en l'an 37 au sein des Maleterres de l'Est. Gaelion A. Leonem et Nickolas Jefferson faisaient partie d'une organisation argentée commandée par Elardogan Bennington lorsqu’un membre de la Croisade écarlate du Grand inquisiteur Thomas Wolsey et du Grand Croisé Gavius Poing-d’acier déserta la Croisade écarlate pour effectuer une tentative d’assassinat envers le Père Brunnus qui était, à ce moment-là, en lutte contre les membres de la Croisade écarlate.”


Il s’agit ici d’une erreur. Lors de son procès, Nickolas Jefferson a admis avoir livré plusieurs individus à la Croisade écarlate « de son propre chef » et « en accord avec la hiérarchie ». Il s’agit d’une initiative personnelle de Monsieur Jefferson prise en fonction des ordres reçus. Ainsi, il a obéi aux ordres stipulant une remise des déserteurs sans en informer son supérieur au préalable. Il a, en revanche, fait part de ses actes par la suite. Ceci constituait la base de sa défense : l’obéissance aux ordres.


Notons cependant qu’il n’a pas été fait mention, durant ce procès, d’un complot visant le Père Brunnus qui, nous devons le préciser ici, occupe les fonctions de secrétaire du conseil des évêques. Nous aimerions souligner l’étrangeté de la situation : un agent écarlate déserte et veut assassiner un membre de l’Église. Du reste, aucune mention de cette volonté meurtrière n’est indiquée dans les comptes-rendus de la Croisade.


De plus, les documents fournis par le procureur Portebière lors du procès Jefferson mettent directement en cause Monsieur Leonem et non Elardogan Bennington. Si l’on peut supposer de sa responsabilité dans cette affaire, elle reste toutefois à prouver et, l’intéressé ayant disparu de la circulation, toute enquête contre lui ne pourrait amener qu’à une condamnation par absence. Hélas pour Monsieur Leonem, sa défense a préféré tenté de démontrer l’illégitimité du procès plutôt que l’innocence de son client.


“ Nickolas Jefferson, avec ordre de Bennington, va arrêter la déserteuse avant qu'elle n'ait quitté les Maleterres et décider de les remettre à la Croisade écarlate sans en informer son supérieur direct : Gaelion A. Leonem qui en sera informé le lendemain une fois la déserteuse remise dans les mains de la Croisade écarlate. Cette dernière torturera la damoiselle - qui était enceinte - pour en faire un exemple et laissera son corps mourir et pourrir aux portes de la Main de Tyr.”


Il y a ici une confusion : la femme enceinte torturée n’était pas cette déserteuse, mais une pirate capturée par la Croisade écarlate, à une autre occasion. La déserteuse, elle, a été torturée et exposée à la Main de Tyr. L’Inquisiteur qui a torturé ces deux femmes a d’ailleurs été inculpé et exécuté par la Justice de l’Ordre de Ferren, qui a réussi à le capturer.  Nous rappelons que la Main de Tyr a étée cédée à la Croisade écarlate sous protectorat par le commandant Bennington et que son successeur, Monsieur Leonem a suivi cette politique après lui.


Alors que le cadavre de cette femme était exposé devant les portes massives de la Main de Tyr, comment aucun membre de la Croisade d’argent n’a pu être au courant et en informer le Capitaine Leonem ?
Comment en effet ? Cette question devrait être posée à la défense et à Monsieur Leonem. Toutefois, au vu des éléments à notre disposition, nous pouvons supposer que le manque de réaction des croisés d’argent provienne de l’accord passé entre leur hiérarchie et la Croisade écarlate.


“Le procès aurait dû être celui de la Croisade d'argent contre Gaelion A. Leonem.”


Effectivement, cela en aurait dû être ainsi. Toutefois, nous trouvons important de rappeler certains évènements ayant eu lieu lors de la dernière guerre contre la Légion. La Croisade d’Argent s’est refondée dans la Main d’Argent. La Main d’argent est un ordre de paladin et ceux-ci dépendent, sur plan moral, du dogme de la Lumière. C’est la raison pour laquelle l’Eglise a initié un procès contre Monsieur Leonem.

Le statut de la Main d’Argent n’est pas encore bien clair, du fait de la guerre en notre belle Alliance et la Horde dont certains de ses membres, arborant ses couleurs, luttent pour Stromgarde. Bien qu’il reste des éléments ayant décidé de perpétuer la tradition de neutralité de la Croisade d'argent et de poursuivre ses tâches de façon apolitique, aucun d’entre eux ne s’est manifesté pour participer au procès.


“Et c'est pour cela que l'évêque Eudes Bonefoy a lancé ce procès, procès chargé de juger l'idéologie et la morale de Gaelion A. Leonem, procès qui ne se substituait pas à celui de la Justice et que donc, il avait prévenu les autorités de la Croisade d'argent pour que Gaelion et Jefferson passent en cour martiale, quelle que soit la finalité de son procès.”


Les procès organisés par l’Église ne concernent effectivement que les affaires spirituelles. De plus, nos relations diplomatiques avec les croisés d’argent nous obligent à avoir l’élémentaire courtoisie de leur en parler. Pour le moment, la Croisade d’argent semble se contenter des sanctions données par le Tribunal du Diocèse de Hurlevent.


“La défense a donc effectué la stratégie de démontrer que le procès n'avait pas lieu d'être puisqu'il devait être de la juridiction unique de la Croisade d'Argent qui n'avait aucun lien avec l'Église. Elle a ensuite précisé que Gaelion n'étant pas un paladin de l'Église en l'an 37, car ayant prêté serment en l'an 38 lors de son retour au sein de l'Alliance et son intégration au sein de l'Église, l'Église de la Lumière ne peut pas effectuer ce procès qui devait uniquement être celui de la Croisade d'argent et a demandé la nullité du procès auprès des juges au profit d'un procès venant de la Croisade d'argent.”


C’était effectivement la stratégie de la Défense. Nous nous interrogeons, à ce propos, sur son instance à démontrer que son client n’était pas paladin au moment des faits et qui n’était pas rallié à l’Église alors que ses états de service prouvent le contraire, que la personne qui, par la suite, l’avait ordonné paladin au sein de l’Ordo Malleus était présent dans la salle du procès. Sachant que Monsieur Leonem avait juré de dire la vérité, persister dans ce mensonge est un parjure.


Ensuite, concernant l’insistance avec laquelle la défense à prétendu que Monsieur Leonem n’avait jamais prêté serment, nous nous interrogeons sur le crédit porté envers l’engagement de paladin. Selon la Défense, nous avions donc un individu qui avait achevé sa formation de paladin, qui avait servi dans la Croisade d’argent et qui, plus tard, a été ordonné au sein d’un autre ordre sans jamais avoir formulé de serment ?


“Une pétition regroupant un grand nombre de noms de l'Église et des paladins en soutien de Gaelion A. Leonem”.


Huit personnes ont signé cette pétition, dont l’avocate de la Défense. S’il est admirable que Monsieur Leonem connaisse des personnes prêtes à se porter garantes de lui et sa probité, nous devons souligner qu’une telle pétition ne le disculpe en aucun cas des faits qui lui étaient reprochés.


“Point gênant du procès : Les interruptions récurrentes de Eudes Bonefoy envers le procureur, les autres juges et la Défense pour rajouter des éléments de procès, généralement des preuves de la culpabilité de Gaelion.”


L’évêque Bonnefoy devait recadrer le cours du procès. Nous ajoutons qu’il suffit de lire le compte-rendu pour constater qu’un grand nombre d’objections émises par la Défense ont étées écoutées et que plusieurs preuves et témoignages ont étés, à sa demande, considérées comme nulles au motif d’un vice de procédure ou des retards. Devons-nous souligner l’étrangeté de la démarche visant à prouver l’innocence de quelqu’un lorsqu'il s’agit de refuser des éléments pour des affaires de formes ?


“Et bien, le côté de l'accusation a été astucieux. Gaelion A. Leonem a fait partie en l'an 35 de l'Ordo Maellus dirigé par Isador Aube-Cendre lui-même (juge et témoin donc). Il s'agissait d'un ordre militaire et religieux et donc ceux ayant rejoint l'Ordre - selon les dires de Isador Aube-Cendre lui-même - ont été intronisé/ordonné par lui au rang de Paladin, dont Gaelion.”


Isador Aube-Cendre s’est retrouvé dans la position de témoin par la force des choses. La tournure du procès à dérivé sur des éléments postérieurs à ceux incriminés et, devant les affirmations de Monsieur Leonem, le considérant comme parjure, le répurgateur Aube-cendre à du apporter des précisions quant à l’ordonation. Nous regrettons que Monsieur Milloin, dans sa gazette, soit si prompt à la critique immédiate et n’ait pas pris le temps qu’enquêter sur la question.


“Les preuves ont été amenés par Brunnus après une heure et demi de procès qui était à l'Église, alors que personne ne devrait rentrer au sein du lieu du procès et qu'il n'avait été ni annoncé ni préparé contrairement aux témoignages de la Défense et des témoins qui se devaient d'être présents.”


C’est la raison pour laquelle le jury a refusé les preuves, à la demande de la Défense.


“De l'autre côté, la Défense met en avant Arterius Murnol et Victoria Von Pelt qui ont déclaré sur l'honneur que Gaelion avait participé au Conclave avec la Main de la Rédemption (ordre argenté) qui assurait uniquement la sécurité et n'a donc participé au Conclave que pour le protéger et permettre sa réalisation.”


Nous ne remettrons pas ici en cause la probité de Frère Murnol et Soeur Von Pelt, qui ont sûrement oubliés que c’était la Garde qui assurait la sécurité lors du Conclave, et que Frère Leonem votait. Il s’agit sans doute d’une confusion avec le Synode où il assurait la sécurité. Nous nous souvenons que Frère Leonem était un soutien actif de Bugli. Nous suggérons à la Gazette de recueillir le témoignage de la Garde sur cette affaire et de demander s’il est possible de consulter les archives.

“A l'instar de la décision de Eudes Bonefoy de refuser plusieurs avocats à Gaelion car ces derniers sont laïcs voir adorateurs d'une "divinité hérétique" comme Elune.”


Nous réfutons cette accusation odieuse et demandons à la Gazette de fournir une preuve de ce genre de déclaration. Le père Bonefoy affirme n’avoir jamais considéré la déesse Elune comme une « divinité hérétique » et il a demandé à Madame Demiora de lui fournir le contenu de ses travaux sur Elune, afin qu’il puisse se renseigner dessus. Nous déplorons que Monsieur Milloin se livre ici à la diffamation.
S’il est demandé que la défense soit menée par un prêtre de la Lumière ou un paladin, c’est parce que le procès a, nous le répétons, une portée religieuse. Une candidature venant d’une personne revendiquant une autre foi est donc logiquement rejetée.


De plus, sachant que Monsieur Leonem disposait du soutien de personnes étant - nous citons : un grand nombre de nom de l'Église et des paladins - prêtes à signer une pétition en sa faveur, pourquoi était-il difficile de trouver un avocat ?


“Le rajout du parjure provoqua un élan d'indignation dans le public bien que quelques-uns, plus proche des lois, ont souligné que strictement sensu même si c'est un oubli, ça reste un parjure, le côté volontaire en moins.”


Si nous comprenons qu’une accusation de parjure provoque l’indignation, nous nous étonnons que celle-ci soit tournée contre le tribunal et pas contre Monsieur Leonem qui oublie avoir été ordonné paladin. Nous déplorons qu’il prenne ainsi à la légère son engagement.


“La Défense a aussi fait valoir des accusations sur les tendances extrémistes de tortures de Isador Aube-Cendre qui ont été cependant jugées irrecevables malgré le fait que l'Église les avaient acceptées lors des procès de Ferren et qui avait conduit au procès de Jefferson et de Gaelion.”


À ce sujet, nous sommes perplexes. Il semble y avoir ici une grande confusion. Nous nous interrogeons sur le rapport entre un accusé qui témoigne avoir été torturé par la Croisade écarlate pour preuve de son opposition à un Grand Inquisiteur, et un accusé qui prétend avoir été torturé par l’un des juges pour essayer de mettre en doute sa probité. L’argument de tortures supposées était effectivement irrecevable car il n’avait rien à voir avec le procès en cours. Nous considérons qu’il s’agissait d’une tentative de discréditer l’un des juges avec des accusations faciles et nous déplorons la rapidité avec laquelle la Gazette semble s’y attacher.


Par ailleurs, Monsieur Aube-cendre dément l’accusation et affirme qu’il s’agissait non pas de torture mais d’une sanction appliquée après une faute et qu’il ne fût nullement question de tisonniers. Cependant, nous entendons bien faire la lumière sur cette affaire et une enquête pouvant déboucher sur un procès sera menée contre le Répurgateur.


“En vérité, les juges semblaient impatients d'en finir au point de demander plusieurs fois à la Défense d'abréger, ayant déjà statué depuis longtemps selon leur propre dire.”


Nous nous trouvons ici aussi face à une accusation insidieuse ! Il a été demandé à la Défense de cesser d’utiliser des témoins pour faire dévier le cours du procès, et d’énoncer ses arguments quant à l’innocence de Gaelion Leonem, qui rappelons le, plaidait non-coupable et s’est parjuré devant le Tribunal. Jamais les juges n’ont dit avoir statué en avance sur le procès.


“Notez bien qu'ici il n'est pas question de prendre parti. Il est question de mettre en comparaison ce qui fut utilisé/interdit lors des précédents procès et qui fut réfuté ou toléré lors de ce procès, ce qui est une marque de manipulation ou d'impartialité.”


Nous avons l’impression que c’est pourtant l’article de la Gazette qui opère une manipulation en déformant le contexte. Nous nous efforçons d’être impartiaux, mais nous constatons à regret que Monsieur Milloin ne semble pas concerné par cette valeur.


“Lors de ce procès, les juges, à l'exception de Mahaut Darcy, ont manqué de ce qui définissait la Lumière en étant inéquitable, irrespectueux et acharné.”


Nous réfutons ces accusations. Tout accusé à droit à sa défense et aucun jugement n’est rendu en avance. Le procès Leonem fut un exemple, nous osons le dire, de "chienlit"
.
Il n’est pas correct d’accuser le tribunal d’irrespect sachant qu’un climat hostile était entretenu par la Défense et les soutiens de Monsieur Leonem présents dans la salle. Le tribunal est-il responsable de la performance de l’avocate de la défense ? Il le serait s’il avait désigné d’office un avocat or, puisque l’équité est de mise, tout accusé a le droit de choisir un avocat du moment qu’il s’agit d’un pratiquant de la Lumière.

De plus, la condamnation a été prononcée à l’unanimité. Le départ de sœur Darcy ne devrait donc pas être interprété tel que la Gazette le fait.


“On peut tomber en désaccord avec ceux qui sont censés la représenter, et quand ceux-ci disent agir au nom de la Lumière pour commettre des actions voir imposer leur vision, cela a donné un jour les écarlates.”


Hélas, et pour paraphraser Monsieur Dodwin, plus une discussion sur les méthodes de l’Église est à charge et approximative, et plus la probabilité de voir une comparaison avec la Croisade écarlate s’approche de 1.


Conclusion


Plus généralement, et pour synthétiser notre impression sur ce sujet, l’Église déplore la tournure de l’article de Monsieur Milloin. Nous avons pour lui et pour sa fonction un grand respect et nous constatons avec tristesse que son article ne fait pas preuve de neutralité mais est fortement à charge contre l’Église et son tribunal.


Nous savons que de nombreuses critiques se portent contre notre organisation ou contre la personne du père Bonefoy et nous craignons qu’un tel article ne déforme la réalité et ne donne aux bons citoyens de l’Alliance une image tronquée et négative de l’Église.  


Nous invitons les citoyens à venir échanger avec nos membres, à discuter de nos projets et à nous soumettre leurs éventuelles critiques. L’Église se veut juste et ouverte. Nous ne pouvons laisser les rumeurs infondées et les insultes dégrader son image aux yeux des citoyens. Nous sommes et nous resterons au service de l’Alliance et ses citoyens.




Que la Lumière vous bénisse.
Le Procès de la Honte Edll12
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